Manger est, pour la plupart d’entre nous, un acte mécanique, automatique. S’il est souvent associé au plaisir ou au partage, c’est aussi quelquefois un casse-tête : quelles courses faire ? Quoi préparer ? Quoi manger ? Voici un petit précis de physiologie digestive, en dix chapitres. Le rapport à l’alimentation aujourd’hui peut être aussi complexe et anxiogène : cacophonie des recommandations où le discours du « bien manger » peut dire tout et son contraire, responsabilité individuelle en termes de choix et donc de culpabilité, désœuvrement devant l’abondance de l’offre et autres scandales alimentaires.
Le tube digestif,
9 mètres de long
en moyenne.
En guise d’introduction au programme de l’École des Aliments, nous explorerons pour commencer la dimension physiologique, autrement dit, que se passe-t-il dans le corps quand on mange ? Ça commence d’ailleurs avant, puisque préparer, humer ou voir stimulent déjà le travail de digestion. L’histoire se passe tout au long du tube digestif, qui commence par la bouche et se termine par l’anus, soit 9 mètres de long en moyenne. Il pourrait, s’il était droit comme un i, permettre de voir la lumière de part et d’autre. Il est traversant dirons-nous. On dit de lui qu’il est le milieu « extérieur » du corps puisqu’y transitent solides et liquides qui proviennent… de l’extérieur. Seule la barrière intestinale permet le passage « vers l’intérieur », sous conditions, nous y reviendrons.
Si ça rentre d’un côté et ça sort de l’autre assez simplement, le chemin entre les deux est une véritable aventure. Le périple, qui dure de quelques heures à plusieurs jours, est fait d’entrées et de sorties tout au long de cette lumière intestinale, d’organes creux et de glandes annexes, de procédés mécaniques et chimiques, d’enzymes et d’hormones, de potentiel hydrogène (pH) et de découpage…
Manger est, pour la plupart d’entre nous, un acte mécanique, automatique. S’il est souvent associé au plaisir ou au partage, c’est aussi quelquefois un casse-tête : quelles courses faire ? Quoi préparer ? Quoi manger ? Voici un petit précis de physiologie digestive, en dix chapitres. Le rapport à l’alimentation aujourd’hui peut être aussi complexe et anxiogène : cacophonie des recommandations où le discours du « bien manger » peut dire tout et son contraire, responsabilité individuelle en termes de choix et donc de culpabilité, désœuvrement devant l’abondance de l’offre et autres scandales alimentaires.
Le tube digestif,
9 mètres de long
en moyenne.
En guise d’introduction au programme de l’École des Aliments, nous explorerons pour commencer la dimension physiologique, autrement dit, que se passe-t-il dans le corps quand on mange ? Ça commence d’ailleurs avant, puisque préparer, humer ou voir stimulent déjà le travail de digestion. L’histoire se passe tout au long du tube digestif, qui commence par la bouche et se termine par l’anus, soit 9 mètres de long en moyenne. Il pourrait, s’il était droit comme un i, permettre de voir la lumière de part et d’autre. Il est traversant dirons-nous. On dit de lui qu’il est le milieu « extérieur » du corps puisqu’y transitent solides et liquides qui proviennent… de l’extérieur. Seule la barrière intestinale permet le passage « vers l’intérieur », sous conditions, nous y reviendrons.
Si ça rentre d’un côté et ça sort de l’autre assez simplement, le chemin entre les deux est une véritable aventure. Le périple, qui dure de quelques heures à plusieurs jours, est fait d’entrées et de sorties tout au long de cette lumière intestinale, d’organes creux et de glandes annexes, de procédés mécaniques et chimiques, d’enzymes et d’hormones, de potentiel hydrogène (pH) et de découpage…
Voyons tout cela en détail.
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