Il a fallu plusieurs millions d’années à l’espèce humaine pour développer son intelligence, pas à pas, par l’expérience et les échanges, mais aussi les errances et les erreurs, tandis que l’intelligence artificielle a été conçue en quelques dizaines d’années.
L’IA progresse aujourd’hui à la vitesse de la lumière. Pour ne parler que de l’une de ses nombreuses applications, celle d’« écrire à la place » (générateur de texte) séduit, notamment les jeunes générations qui la considèrent comme une bénédiction, un progrès et même dans l’ordre des choses. Après tout, pourquoi se casser la tête à écrire par soi-même un texte, quelqu’il soit, si l’IA peut le faire à votre place ? C’est net, efficace et, pour l’heure, gratuit.
Sauf que l’IA n’est pas passionnée par le sujet qu’elle traite ni elle est capable d’empathie comme d’exprimer ses idées avec émotions, pas plus qu’elle peut faire part de ses expériences, ses ressentis ou ses intuitions. Non, parce qu’elle en est dépourvue. Quid, en outre, de la mainmise sur les contenus publiés et de l’impartialité des contenus obtenus par IA à la moindre requête sur tous les moteurs de recherche aujourd’hui ?
L’IA agit comme le chant des sirènes, un leurre, puisque sous couvert d’avancée technologique majeure et d’outil révolutionnaire, elle nous dépossède de notre intelligence, de notre savoir-faire, de notre fierté de faire par nous-même, elle nous spolie aussi, insidieusement, de notre autonomie, de notre souveraineté et, c’est à craindre, à terme, de notre humanité.
L’IA tend à devenir, pour les métiers de l’écrit, auteurs, rédacteurs, journalistes, créateurs de contenu et autres prêtes-plume, ce qu’une école serait sans instituteur, un cabinet médical sans médecin ou encore, un commissariat sans agents de police.
Est-ce que ce modèle de société, gouverné par l’IA, est désirable ? Non. Qu’est-il en train d’arriver à notre société qui devient tous les jours un peu plus dépendante à l’IA, au point de vouloir tout lui confier ? L’IA n’est autre qu’un plâtre sur une jambe qui n’est pas cassée. À force d’être enkysté, le muscle qu’est notre cerveau risque bel et bien de s’ankyloser, jusqu’à finir par s’atrophier. Avec l’IA, il en va de nos fonctions cognitives. Un enfant qui n’apprend pas à marcher sera handicapé toute sa vie et il y a fort à parier qu’avec l’IA et dans quelques générations seulement, l’homme ne maîtrisera plus l’écriture et s’exprimera par onomatopées, comme ses lointains ancêtres du Paléolithique.
Sous couvert de progrès technologiques, que tous ne sont pas à rejeter, celui de l’IA appelle à questionner son intérêt, son bienfondé et son éthique, tant il impacte notre rapport au monde, et surtout à faire un choix.
Il est grand temps de savoir ce que l’on veut : se donner la peine d’écrire par soi-même ou confier cette tâche à un professionnel, ou bien vendre son âme au d.IA.ble ?
Alors, l’IA, un progrès sociétal ou la dégénérescence programmée de notre humanité ?
Il a fallu plusieurs millions d’années à l’espèce humaine pour développer son intelligence, pas à pas, par l’expérience et les échanges, mais aussi les errances et les erreurs, tandis que l’intelligence artificielle a été conçue en quelques dizaines d’années.
L’IA progresse aujourd’hui à la vitesse de la lumière. Pour ne parler que de l’une de ses nombreuses applications, celle d’« écrire à la place » (générateur de texte) séduit, notamment les jeunes générations qui la considèrent comme une bénédiction, un progrès et même dans l’ordre des choses. Après tout, pourquoi se casser la tête à écrire par soi-même un texte, quelqu’il soit, si l’IA peut le faire à votre place ? C’est net, efficace et, pour l’heure, gratuit.
Sauf que l’IA n’est pas passionnée par le sujet qu’elle traite ni elle est capable d’empathie comme d’exprimer ses idées avec émotions, pas plus qu’elle peut faire part de ses expériences, ses ressentis ou ses intuitions. Non, parce qu’elle en est dépourvue. Quid, en outre, de la mainmise sur les contenus publiés et de l’impartialité des contenus obtenus par IA à la moindre requête sur tous les moteurs de recherche aujourd’hui ?
L’IA agit comme le chant des sirènes, un leurre, puisque sous couvert d’avancée technologique majeure et d’outil révolutionnaire, elle nous dépossède de notre intelligence, de notre savoir-faire, de notre fierté de faire par nous-même, elle nous spolie aussi, insidieusement, de notre autonomie, de notre souveraineté et, c’est à craindre, à terme, de notre humanité.
L’IA tend à devenir, pour les métiers de l’écrit, auteurs, rédacteurs, journalistes, créateurs de contenu et autres prêtes-plume, ce qu’une école serait sans instituteur, un cabinet médical sans médecin ou encore, un commissariat sans agents de police.
Est-ce que ce modèle de société, gouverné par l’IA, est désirable ? Non. Qu’est-il en train d’arriver à notre société qui devient tous les jours un peu plus dépendante à l’IA, au point de vouloir tout lui confier ? L’IA n’est autre qu’un plâtre sur une jambe qui n’est pas cassée. À force d’être enkysté, le muscle qu’est notre cerveau risque bel et bien de s’ankyloser, jusqu’à finir par s’atrophier. Avec l’IA, il en va de nos fonctions cognitives. Un enfant qui n’apprend pas à marcher sera handicapé toute sa vie et il y a fort à parier qu’avec l’IA et dans quelques générations seulement, l’homme ne maîtrisera plus l’écriture et s’exprimera par onomatopées, comme ses lointains ancêtres du Paléolithique.
Sous couvert de progrès technologiques, que tous ne sont pas à rejeter, celui de l’IA appelle à questionner son intérêt, son bienfondé et son éthique, tant il impacte notre rapport au monde, et surtout à faire un choix.
Il est grand temps de savoir ce que l’on veut : se donner la peine d’écrire par soi-même ou confier cette tâche à un professionnel, ou bien vendre son âme au d.IA.ble ?
Alors, l’IA, un progrès sociétal ou la dégénérescence programmée de notre humanité ?