Nous voici presque arrivés à terme, au temps colique, un temps trèèès lent. Le côlon ou gros intestin est le lieu où l’eau est réabsorbée, afin que les matières puissent être éliminées, une sorte de réhydratation qui dure en moyenne 12h. Ces matières, les déchets en somme, ne sont autres que ce qui reste du chyle vidé de ses nutriments absorbés par la muqueuse intestinale. Il s’agit de tout ce qui n’a pas été dégradé par le processus de digestion et des déchets du microbiote. La défécation se prépare. Ici aussi le microbiote colonise et vaque à ses occupations. Le côlon, un tube creux d’environ 1,5 mètre de long et 8 cm de diamètre, n’est pas aussi linéaire qu’il y paraît.
Le côlon dit
ascendant
et flore
de fermentation.
À droite, le côlon dit ascendant puisqu’il monte, est le lieu de la flore de fermentation. Le milieu, plutôt acide, est celui de la dégradation des derniers glucides, fibres et autres celluloses non assimilables par l’organisme. Néanmoins ils ne sont pas indigestes pour tout le monde, les micro-organismes (microbiote) présents sur place se nourrissent de ces fibres insolubles et leur propre digestion donne lieu à des acides gras à chaîne courte de nature volatile. Ces acides, une source de carburant immédiat et local, nourrissent, entretiennent et protègent les cellules du côlon. Ils protègent par extension d’éventuels cancers qui pourraient se développer dans les parages. Jusque-là, tout va bien. En revanche, en trop grand nombre ou mal digérés, ces sucres qui ont tendance à fermenter en milieu acide gonflent ! Cette flore pathogène trop bien nourrie finit par entrer en compétition avec nos propres enzymes, par remonter le long de l’intestin grêle et ainsi le priver des nutriments apportés par le délicieux repas que vous lui avez donné. Résultat, nous voilà repu mais ballonné, rempli de gaz, voire sujet à des crampes abdominales.
Le côlon dit
descendant
et flore
de putréfaction.
Le côté gauche du côlon est « descendant » et le secteur de la flore de putréfaction. Celle-ci s’attaque aux protéines mal digérées qui, comme son nom l’indique, putréfient. Le pH est plus alcalin qu’à droite, or les protéines préfèrent l’acidité. Résultat, surproduction de flore et inflammation, ce qui donne lieu à des gaz et des selles, cette fois et à la différence de la fermentation, fort malodorants. Qu’est-ce qui explique que des protéines puissent être « mal digérées » ? Des enzymes gastriques et pancréatiques en nombre insuffisant ou bien un café bu en fin de repas. Ce dernier aura tendance à accélérer la vidange gastrique, ce qui ne permet pas toujours aux protéines en pleine digestion dans l’estomac de l’être correctement. Par ailleurs, boire trop chaud (boissons) ou manger trop froid (glaces) en fin de repas perturbent le travail des enzymes, en transformant le milieu (température, pH…) dans lequel elles s’exécutent.
Nous voici presque arrivés à terme, au temps colique, un temps trèèès lent. Le côlon ou gros intestin est le lieu où l’eau est réabsorbée, afin que les matières puissent être éliminées, une sorte de réhydratation qui dure en moyenne 12h. Ces matières, les déchets en somme, ne sont autres que ce qui reste du chyle vidé de ses nutriments absorbés par la muqueuse intestinale. Il s’agit de tout ce qui n’a pas été dégradé par le processus de digestion et des déchets du microbiote. La défécation se prépare. Ici aussi le microbiote colonise et vaque à ses occupations. Le côlon, un tube creux d’environ 1,5 mètre de long et 8 cm de diamètre, n’est pas aussi linéaire qu’il y paraît.
Le côlon dit
ascendant
et flore
de fermentation.
À droite, le côlon dit ascendant puisqu’il monte, est le lieu de la flore de fermentation. Le milieu, plutôt acide, est celui de la dégradation des derniers glucides, fibres et autres celluloses non assimilables par l’organisme. Néanmoins ils ne sont pas indigestes pour tout le monde, les micro-organismes (microbiote) présents sur place se nourrissent de ces fibres insolubles et leur propre digestion donne lieu à des acides gras à chaîne courte de nature volatile. Ces acides, une source de carburant immédiat et local, nourrissent, entretiennent et protègent les cellules du côlon. Ils protègent par extension d’éventuels cancers qui pourraient se développer dans les parages. Jusque-là, tout va bien. En revanche, en trop grand nombre ou mal digérés, ces sucres qui ont tendance à fermenter en milieu acide gonflent ! Cette flore pathogène trop bien nourrie finit par entrer en compétition avec nos propres enzymes, par remonter le long de l’intestin grêle et ainsi le priver des nutriments apportés par le délicieux repas que vous lui avez donné. Résultat, nous voilà repu mais ballonné, rempli de gaz, voire sujet à des crampes abdominales.
Le côlon dit
descendant
et flore
de putréfaction.
Le côté gauche du côlon est « descendant » et le secteur de la flore de putréfaction. Celle-ci s’attaque aux protéines mal digérées qui, comme son nom l’indique, putréfient. Le pH est plus alcalin qu’à droite, or les protéines préfèrent l’acidité. Résultat, surproduction de flore et inflammation, ce qui donne lieu à des gaz et des selles, cette fois et à la différence de la fermentation, fort malodorants. Qu’est-ce qui explique que des protéines puissent être « mal digérées » ? Des enzymes gastriques et pancréatiques en nombre insuffisant ou bien un café bu en fin de repas. Ce dernier aura tendance à accélérer la vidange gastrique, ce qui ne permet pas toujours aux protéines en pleine digestion dans l’estomac de l’être correctement. Par ailleurs, boire trop chaud (boissons) ou manger trop froid (glaces) en fin de repas perturbent le travail des enzymes, en transformant le milieu (température, pH…) dans lequel elles s’exécutent.
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