Le dernier temps de la digestion est le temps rectal. Le rectum est le dernier organe creux du parcours. Si la première alerte au niveau d’un premier sphincter pour aller à la selle est réflexe, c’est-à-dire gérée par le système nerveux autonome (SNA), la seconde l’est par le système nerveux central (SNC). Nous disposons donc à nouveau des commandes après les avoir confiées depuis le pharynx jusqu’au canal anal. L’alerte est donnée par le contenu, les selles, en contact avec la paroi rectale. Là, des récepteurs sensibles se chargent de faire passer le message, au SNA dans un premier temps et en prévision, au SNC ensuite et de manière plus urgente. Selon la disponibilité, le sphincter connecté retiendra comme il pourra ou libérera.
Plus le temps
de transit est long,
plus les risques
de réabsorption
seront importants.
Ce qui se joue ici est la réabsorption de l’eau qui, pour bien faire (des crottes moulées), doit être à précisément 86% présente dans le chyle. À 2% près en-dessus, les selles seront molles, 2% et plus au-dessous, et ce sera la constipation. Plus le temps de transit dans cette zone est long, plus les risques de réabsorption seront importants, le volume diminué, les selles dures et la fatale constipation. Et qui dit risque de réabsorption, dit risque que tout remonte le long de l’intestin grêle et passe par la paroi intestinale direction le foie. Or il s’agit de déchets et ce, potentiellement toxiques. En revanche, un temps trop court dans le rectum signifie que le côlon n’a pas eu assez de temps pour réabsorber l’eau et le risque cette fois sera la diarrhée. Une question d’eau donc, et de temps.
Qui ne s’est pas un jour posé la question de savoir de quoi est fait son caca ? Voici la réponse. Il est composé :
• d’eau,
• de déchets non digérés,
• de cellules intestinales (entérocytes) desquamées,
• de bactéries du microbiote mortes (jusqu’à 1g soit 100 milliards d’entre elles !),
• de résidus de bile qui a permis d’éliminer différentes toxines.
Forme, couleur, odeur et potentiels gaz sont autant de signes d’une bonne ou d’une moins bonne santé digestive et intestinale (absorption, évacuation).
Le dernier temps de la digestion est le temps rectal. Le rectum est le dernier organe creux du parcours. Si la première alerte au niveau d’un premier sphincter pour aller à la selle est réflexe, c’est-à-dire gérée par le système nerveux autonome (SNA), la seconde l’est par le système nerveux central (SNC). Nous disposons donc à nouveau des commandes après les avoir confiées depuis le pharynx jusqu’au canal anal. L’alerte est donnée par le contenu, les selles, en contact avec la paroi rectale. Là, des récepteurs sensibles se chargent de faire passer le message, au SNA dans un premier temps et en prévision, au SNC ensuite et de manière plus urgente. Selon la disponibilité, le sphincter connecté retiendra comme il pourra ou libérera.
Plus le temps
de transit est long,
plus les risques
de réabsorption
seront importants.
Ce qui se joue ici est la réabsorption de l’eau qui, pour bien faire (des crottes moulées), doit être à précisément 86% présente dans le chyle. À 2% près en-dessus, les selles seront molles, 2% et plus au-dessous, et ce sera la constipation. Plus le temps de transit dans cette zone est long, plus les risques de réabsorption seront importants, le volume diminué, les selles dures et la fatale constipation. Et qui dit risque de réabsorption, dit risque que tout remonte le long de l’intestin grêle et passe par la paroi intestinale direction le foie. Or il s’agit de déchets et ce, potentiellement toxiques. En revanche, un temps trop court dans le rectum signifie que le côlon n’a pas eu assez de temps pour réabsorber l’eau et le risque cette fois sera la diarrhée. Une question d’eau donc, et de temps.
Qui ne s’est pas un jour posé la question de savoir de quoi est fait son caca ? Voici la réponse. Il est composé :
• d’eau,
• de déchets non digérés,
• de cellules intestinales (entérocytes) desquamées,
• de bactéries du microbiote mortes (jusqu’à 1g soit 100 milliards d’entre elles !),
• de résidus de bile qui a permis d’éliminer différentes toxines.
Forme, couleur, odeur et potentiels gaz sont autant de signes d’une bonne ou d’une moins bonne santé digestive et intestinale (absorption, évacuation).
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